Le Marathon de Paris est un événement mondialement reconnu. Mais derrière l’euphorie de la course, la question de l’écologie est de plus en plus présente. Nous avons décidé de nous pencher sur ce sujet pour voir si cette course est aussi verte qu’elle le prétend.
Analyse des initiatives environnementales mises en place par les organisateurs
Les organisateurs du Marathon de Paris ont multiplié les initiatives pour réduire l’impact écologique de l’événement. Par exemple, on a vu des actions telles que l’installation de poubelles de tri selectif sur tout le parcours, la limitation de l’usage de bouteilles d’eau en plastique avec l’introduction de gourdes réutilisables, et la mise en place de points de ravitaillement éco-responsables.
De plus, l’admission de partenaires engagés dans des actions écologiques constitue un autre atout. Un excellent exemple est l’implication de EDF, qui fournit de l’électricité verte pour alimenter les villages-marathon et les installations.
Les défis écologiques : bilan carbone de l’événement et déchets générés
Malgré tous ces efforts, il reste des défis écologiques majeurs. Parlons du bilan carbone. Le transport des participants, souvent venus des quatre coins du monde, contribue fortement aux émissions de CO2. Selon une étude de Carbone 4, l’empreinte carbone due aux déplacements représente 60% de l’impact total de la course.
Les déchets générés restent également un problème significatif. En 2019, environ 16 tonnes de déchets ont été collectées après la course. La gestion de ces déchets représente un véritable casse-tête, d’autant plus que certains produits tels que les gels énergétiques sont encore souvent jetés sans discernement.
Vers un marathon plus vert : les pistes d’amélioration pour les futures éditions
Comment faire pour améliorer encore les choses ? À notre avis, voici quelques recommandations pour rendre le Marathon de Paris plus écologique :
- Promouvoir les transports en commun ou les modes de transport doux pour les participants et le public. Pourquoi ne pas offrir des réductions sur les billets de train pour les marathoniens ?
- Améliorer le tri des déchets sur tout le parcours. Plus de conteneurs spécifiques et une communication accrue sur le tri seraient un bon début.
- Encourager l’usage de matériaux biodégradables pour les ravitaillements et les produits promotionnels.
En outre, il serait pertinent que les organisateurs mesurent systématiquement l’empreinte environnementale du marathon, et communiquent ces résultats pour une transparence maximale.
En conclusion, si le Marathon de Paris fait des efforts notables en matière d’écologie, il reste encore de nombreux aspects à améliorer pour que l’événement soit véritablement vert. D’autres marathons, comme celui de Londres, ont déjà mis en œuvre des solutions innovantes comme les capsules d’eau comestibles, et Paris aurait tout intérêt à s’en inspirer pour réduire encore davantage son impact environnemental. L’engagement de chacun, des organisateurs aux participants, est crucial pour le futur écoresponsable des marathons.
C’est en combinant ces différentes solutions et en faisant preuve de créativité que nous pourrons véritablement voir des marathons zéro déchet et avec une empreinte carbone minimale.